Je dirais que l’état de chose que nous vivons au quotidien, s’est édifié par abus d’intelligence, à l’aide de certaines sciences et techniques imaginatives, fictionnelles, cherchant à éblouir là où il lui est difficile de convaincre.
Les scientifiques n’ont pas d’autre choix que d’accepter la supériorité des sciences face à tout autre discours, pensant comme chacun qu’elles font foi de neutralité et que le contenu des connaissances est fondé sur le devoir « sacré » de mémoire.
Ce qui favorise cette absence de méfiance sur ce qui est universellement établi; car ceux qui s’adonnent aux sciences doivent obéir à ses normes historiques, à ses règles politiques, à ses théories supérieures, à ses inventeurs savants en s’abstenant de tout discours dissidents et d’opinions, de parti pris, au risque de se voir accuser d’ultracrépidarianisme.
Ce qui en parallèle permet à « Satan » de se jouer des élus, qu’il séduit par des discours théoriques, par des miracles scientifiques, par des prodiges avec des technologies modernes déployés devant leurs yeux, leur prouvant qu’elles sont factuelles, que rien ne pourrait s’opposer à leurs vécus expérientiels.
C’est avec la science moderne qu’il invente des réponses à nos questionnements, par abus d’intelligence.
L’élite de « Satan » travaille manifestement sans relâche aucune, jour et nuit pour maintenir le faux du véritable.
« Satan » sait que sa fin est proche et qu’elle pourrait arriver à tout moment s’il ne fait pas très attention. Qu’il n’oublie pas que le quêteur en vérité a lui tout le temps, chaque minute ne passerait sans qu’elle ne lui soit favorable.
C’est lui, le Malin qui n’a pas le temps, le temps lui est compté et ce qu’il lui reste est minime comparé à l’échelle de temps dont nous disposerons lorsque cela sera fini.
C’est avec la science moderne qu’il invente des réponses à nos questionnements.
Dans tout complot il y a nécessairement des complices et des témoins de la forfaiture.
En principe un recruté qui exécutera un rôle de second plan ne sera pas mis au parfum sur les tenants et aboutissants, on l’enrôlera dans une mise en scène qui le dépassera forcément. Ce qu’on attendra de lui: c’est qu’il soit le témoin d’une circonstance.
Sa figuration s’emploiera à démontrer la véracité de l’évènement par sa dite participation.
Si tant bien mal qu’il s’aperçoive de quelque chose, il obtiendra de sa hiérarchie des réponses toutes préparées pour l’occasion, au final il s’en tiendra sûrement pour compte.
En cas contraire il sera maîtrisé d’une façon ou d’une autre.
De-même pour tous ceux qu’on impliquera dans la forfaiture, on usera sur eux de techniques et procédés rhétoriques sous des prétextes adaptés.
On leur dira par exemple qu’a terme, qu’il s’agit de secrets défenses, d’états, de dissuasion, qu’il y a un risque de dévoiler au monde des choses qu’il ne comprendrait pas.
Celui qui s’y dévoue aura affaire à un corps intermédiaire faisant pour lui figure d’autorité, il ne connaîtra pas le véritable commanditaire qui se trouve tout en haut de la pyramide.
Les chefs et administrateurs d’états ne sont pas pour autant affidés du complot. Le système les cantonnera à régler leurs problèmes nationaux, sur leur économie, les rapports sur la sécurité nationale, le droit, le travail, la santé, le jeu des partis, des barbouzes de surface, la pression de la mouvance populaire, jusqu’aux commémorations nationales et autres obligations … etc … etc … Croyez-le on leur met du pain sur la planche et si cela ne suffisait pas, on en ajoutera pour s’assurer qu’ils se suffisent à ces taches.
Tout est construit afin qu’ils ne puissent pas prendre directement de décision sans passer par un nombre impressionnant d’intermédiaires.
La manipulation sélective est bien plus constructive pour l’élite d’Aman que de recruter des membres pour les impliquer dans leurs causes.
L’élite s’exaltera toujours dans son pouvoir de séduction, en narrant le quêteur de vérité dans un combat d’idées, ou en lui lâchant des os à ronger.
Le « Plan » à terme, consiste à élever « Satan » au rang de « Chef des états nations ».
Ce jour viendra lorsqu’il gagnera en vanité, se croyant préparé pour le grand jour.
PASCAL VIEILLARD = 144