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Histoire secrète en Gématrie

L’origine de la pratique de la gématrie provient des pères de l’Église, s’inspirant des grecs contemporains du premier siècle
qui faisaient usage de l’isopsèphie* depuis leur alphabet, en y mêlant la géométrie. (*Étymologie de Isopsèphie: Le nombre
d’un mot, en Grec.)
La gématrie ne s’applique donc pas aux langages dans un état établi d’alpha numérisation, à quoi bon sinon dans ce cas parler de gématrie ?
On va voir pourquoi.
Il n’y a eut de gématrie qu’à partir du moment où Prophore, disciple de Jean transmet son apocalypse rédigé en Grec aux
premiers Chrétiens, où il est question de calculer le nombre six cent soixante six du verset XIII,18.
La numérologie est une parente pauvre de la gématrie, un procédé arithmétique que l’on doit aux antiques philosophes grecs.
Lorsqu’on nous dit: numérologie, ça nous parle, on voit de quoi il s’agit. Mais « gématrie » lorsqu’on entend ce mot, si l’on ne
connaît pas, on ne peut même pas en déduire de quoi il est question.

En 1999 j’écrivais que ce mot « gématrie » est une altération(?) du Grec – geômetra et que son étymologie graviterait autour
du mot géométrie …
Ce mot avec sa définition apparaît en 1975, dans une mini encyclopédie publiée par les Éditions Larousse en un seul
volume.

Les Éditions Larousse définissait la gématrie, je cite: comme étant un procédé fréquent, que les pères de l’Église utilisaient
pour décoder les versets de la Bible. < Il n’est pas question selon cette édition d’une tradition judaïque.
Les Editions ajoutent que cela consistait à relier un nombre à un mot, en additionnant les valeurs numériques et symboliques
de chaque lettre. Sans faire mention de l’isopséphie, de la valeur numérique d’un alphabet …
En cette année 1999 où j’ai édité mon site Internet, aucun dictionnaire ne faisait mention de la gématrie. Il n’y avait rien en
Français sur la gématrie ou la guématrya. Je n’ai pas eu connaissance de livres d’éditeurs sur le sujet, j’ai pourtant consulté à
l’époque toutes les librairies ésotériques possibles et bibliothèques de Paris et mis à part quelques revues et livres publiés à
titre d’auteur, longtemps destiné à des associations ésotériques, il n’y avait rien sur la gématrie.

On ne parlait pas de la gématrie (nommée guématrie) on en faisait. Très peu. Personne n’avait pensé jusqu’alors à en traiter le
sujet, à discuter sur son origine, à en retracer son histoire à travers le temps et à en définir ses fonctions.

On pourrait penser que la gématrie fait œuvre de géométrie, ce qui n’est pas le cas, la relation est maigre.
Larousse qui fait référence, lui a fabriqué une étymologie depuis le mot « géométrie » parce que ce mot « gématrie » se termine
par « matrie » et l’a ainsi « détourné » en « métrie ». (Matrie est d’origine Latine). Un prétexte étymologique.

Je n’ai jamais cherché à savoir qui était l’auteur de cette définition étymologique dans les Éditions Larousse, il s’agirait
vraisemblablement d’une méprise due à la découverte d’inscriptions isopsèphes à Pergame, où y était mêlée la géométrie à
l’isopsèphie grecque. Les experts en langues anciennes et des scientifiques qui se sont penchés sur cette découverte faite par
hasard, remettaient en cause la nature de la guématriah israélite, que les Juifs ont empreintés aux pères de l’église Chrétienne
au moyen-âge, c’est pour cela que la gématrie est définie ainsi par les Éditions Larousse. C’est factuel et je n’invente rien.

La gématrie est une œuvre entièrement chrétienne, sa cause vient des textes de l’apocalypse rédigés en grec.
Son étymologie reste un mystère, sauf pour son mystique apologète qui a étudié sa nature en profondeur.
C’est Saint Jean de Zébédée qui est a l’origine de la gématrie, le disciple du Christ auteur des textes mystiques de
l’apocalypse: la levée du voile.

Mais à part certaines de leurs sectes, les chrétiens n’ont jamais revendiqué en êtres les inventeurs, parce que c’est le Latin qui
est adopté et ça ne donnait rien avec la gématrie ainsi nommée: les anciens la pratiquaient avec divers langages.
Depuis la rédaction de l’apocalypse (XIII,18) on a toujours fait état de gématrie.

La gématrie a trouvé son parler légitime, c’est la Bible qui le dit.

Apocalypse XIII,18 « Car c’est un nombre d’homme et son nombre est six cent soixante six» = 666 (t1
(t1 = Table de 1 soit: A=1, B=2, C=3 … jusqu’à > Z=26)
Le hasard n’est pas.
Une pratique nouvelle en gématrie est née, une alliance entre la terre et le ciel.
Gémâtre = 69

La France a toujours eu ce privilège, d’une relation intime avec son Dieu.
La gématrie est un édifice architectural, une construction de mots et de nombres, des mots pour révéler, des nombres pour
réveiller.
La gématrie n’a rien de démoniaque, le nombre six cent soixante six, n’est pas le six-six-six, bien sûr qu’à cause de son
mystère son identité s’est vue détournée. C’est un nombre qui a beaucoup de choses à nous dire sur nous.

PASCAL VIEILLARD = 144

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